Back in business, with brazilian rhymes



Je reviens d'un festival de court-métrage à Caen, où mon court-métrage était sélectionné. Encore une fois, j'ai été assez déçu par la production cinématographique française. Et l'idée de peut-être participer à cette médiocrité m'a un peu fait froid dans le dos. Des films où l'on ne parle que de sujets très démocratie chrétienne (le pardon, la morale, etc...) où l'on ne rigole pas... faut pas oublier que pour les croyants la vie est un enfer par lequel il faut passer pour accéder au paradis.
En plus tout çà filmé au téléobjectif pour faire plus "cinéma". A croire que la pellicule à des propriétés masturbatoires.

Donc je rentre et je regarde Carandiru. Film qui sent la pisse, la pourriture, qui parle d'un sujet grave : la vie dans une prison brésilienne de 7000 prisonniers, où l'armée a fait une descente un jour et y a tué tous les détenus (sauf quelques-un, apparemment pour qu'ils racontent... étonnant, non ? Mr Sarkozy a encore de la marge)



Le plus, c'est que le film raconte des tranches de vie des prisonniers, et que souvent ces histoires sont drôles, montrant l'absurdité des raisons pour lesquelles ils sont en prison. C'est filmé comme un téléfilm, ça a un côté série américaine (daFlootz pense à Oz), mais très bien filmé. Et dans la vraie prison.



A voir : la scène de la chanteuse genre Lolo Ferrari, qui vient expliquer aux détenus qu'il faut mettre des capotes à l'aide d'une bouteille de bière.

En plus y'a du bon rap dedans.

  • Carandirù - Detentos do Rap
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